Lutter contre les cystites : Sexo et ménopause (conseil 5/5)

Dans le cas des cystites post-coïtales, il a été démontré, dans une étude de 2015, que la toilette avant (pour les deux partenaires) et après les rapports sexuels, et la miction post-coïtale diminuent leur survenue.

Selon le même article, le changement quotidien de sous-vêtements a également un impact non négligeable sur l’accumulation des bactéries dans la région vulvaire.

L’utilisation de lubrifiant, et l’arrêt des spermicides (en raison de la modification du PH vaginal) sont aussi souvent encouragés.

Evidemment, éviter une pénétration vaginale après une pénétration anale pour ne pas inoculer directement des germes digestifs en intravaginal.

 

La ménopause est une période ou les femmes sont souvent sujettes aux infections urinaires, pour différentes raisons et cela fera l’objet d’autres articles plus complets.

 

Le maintien d’une bonne trophicité de la vulve et de la muqueuse vaginale est un des leviers de la prévention des infections urinaires à répétition chez la femme ménopausée.

 

La lutte contre l’atrophie vulvovaginale  non médicamenteuse au sens strict peut prendre différentes formes : probiotiques de type lactobacille, lubrifiants locaux, crèmes et ovules à base d’acide hyaluronique …

 

D’autres moyens médicamenteux voire chirurgicaux sont souvent nécessaires : hormonothérapie par estrogènes en crèmes et ovules,  injections d’acide hyaluronique, laser… sur lesquels nous auront l’occasion de revenir en détail.

 

 

IMPORTANT :

En cas de fièvre, symptômes persistants, intenses et/ou inhabituels, consultez un médecin rapidement.

Ces conseils ne peuvent seuls se substituer à un avis médical.

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